Conference littéraire bestiaire imaginaire - Mardi 04 Mars à 18h
Les pages de nos textes et de nos littératures orales sont habitées par la figure animale.
Gamme | Quantité |
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Tarif unique
(5,00€)
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Si on y prête attention, on peut se livrer à une traque, on suit la trace de ces animaux imaginaires, on débusque les indices qu’ils nous laissent entre deux lignes, traversant des forêts de mots, d’époques et de cultures. Lors de ces voyages d’encre et de pages, on côtoie des bêtes familières, extraordinaires ou effroyables.
Quel est ce lien ténu autant que mystérieux entre les humains, pensant, observant, écrivant, et les autres animaux ? Comment et pourquoi les écrivains s’emploient-ils à faire entendre une voix animale ? Est-ce pour donner à mieux comprendre la nature animale ou pour questionner l’humanité ? Est-ce une volonté de confisquer la parole ou une quête d’altérité ?
Tantôt héros de fables intemporelles, tantôt métaphores puissantes de la condition humaine, la figure animale traverse l’histoire de la littérature comme un fil rouge. Bien plus que de simples personnages secondaires accompagnant fidèlement les personnages, les animaux questionnent, étonnent, raillent parfois les pouvoirs en place, ou font simplement état de leur bestialité, sauvages et indéchiffrables. Les écrivains et conteurs de toutes les époques ont tissé au cours des siècles un récit des relations entre humains et animaux que nous pouvons lire comme on se regarde dans un miroir.
Bibliographie :
Jacques Derrida, « L’animal que donc je suis ».
Elisabeth de Fontenay, « Le silence des bêtes ».
Anne Simon, « Une bête entre les lignes ».